Présentation
Le bichon havanais est une des plus adorables raceToy. Il est exceptionnellement intelligent; et très démonstratif. Curieux, il adore se donner en spectacle.
C’est un vigoureux petit chien avec un pelage abondant et soyeux, sa queue est portée en plumeau sur le dos. Ce chien affectueux a une démarche sautillante qui souligne son caractère joyeux.
Il ne mue pas; n’a pas d’odeur et son pelage est aisé a entretenir par un brossage régulier. Le pelage est de préférence ondulé et dans un grand choix de couleurs.
Il ne rate rien de se qui se passe autour de lui, il vous fait toujours la fête, il recherche la compagnie et il est heureux comme membre à part entière de la famille. Il adore les enfants et jouera interminablement avec eux, pour leur plus grand plaisir.
Généralement les bichons havanais aiment l’eau et sont également de bons gardiens, à Cuba ils étaient quelquefois utilisé comme gardiens de la basse-cour.
Bichon habanero, par Zoila Portuondo Guerra
Le bichon havanais est un petit chien de luxe et de compagnie qui est apparu a Cuba entre le 18ème et le 19ème siècle. Produit de la culture cubaine son histoire représente, à un certain point, l'histoire du pays; son physique et son tempérament reflète le goût, le style et le caractère cubain.
Le nom "habanero" est l'héritage du fameux port de la ville où, depuis l'époque coloniale, beaucoup de navires et équipages arrivaient des différentes régions du monde. La Havane, un mélange de cultures en réalité aux mains des Espagnols, offrait un havre chaleureux à ces voyageurs qui ont contribué a l'établissement de la nationalité cubaine."
Le développement du bichon havanais, ainsi que celui du peuple cubain, est le résultat d'une métissage d'ancêtres et est définitivement la version Cubaine des bichons de la renaissance, venus avec les bateaux.
Zoila Portuondo Guerra est l'un des membres fondateur du club du bichon havanais a Cuba, elle en a été le premier président. Elle est également juge pour le havanais, et a organisé des expositions a Cuba. Elle a fait beaucoup de recherches sur le bichon havanais, et continue. Comme Cubaine, elle est une fan du havanais et essaie de maintenir la race.
Dans les bras de Zoila "Donablanca de l'Ilot Sacré"
Havanese, par Dorothy Goodale
"C'est la lumière de ma vie,
le soleil à mon réveil,
le plus charmant mendiant à ma table.
Il fait le clown quand je suis triste.
Il ne rate pas une occasion de me faire sourire.
C'est l'oreille qui m'écoute quand je ne peux faire confiance à personne.
Il danse pour moi, me parle,
C'est le plus enthousiaste des compagnons de voyage,
qui a des manières exemplaires.
Sa personnalité à autant de facettes qu'une pierre précieuse.
Que puis-je dire d'autre, c'est un havanais."
Au début des années 70’, Bert et Dorothy Goodale (Colorado, USA) cherchent une petite race à élever, qui aurait les qualités qu’ils apprécient dans les grandes races, c’est à dire l’intelligence et un tempérament calme. Après quelques années de recherches le bichon havanais attire leur attention. Quelques mois plus tard, grâce a des annonces, ils font l'acquisition de 11 havanais et commencent un programme d'élevage pour éviter l'extinction de cette adorable race.
La Légende d'une tragédie romantique
Cuba a rejoint les alliers durant la première guerre mondiale et les investissements U.S croissants, rendirent Cuba très dépendant de leur voisin du nord. Par la même occasion certains cubains s'enrichirent au même titre que leurs alliers Américains. Cuba devint une destination touristique, les investisseurs U.S construisent des casinos partout ainsi que des usines aux ouvriers sous payés. Le sucre est toujours la récolte reine, mais la chute des prix mis d'autres ressources en avant comme le tabac et le café. Cuba développe le schéma classique du " riche qui s'enrichit et du pauvre qui s'appauvrit ".
C'est a cette époque qu'une nouvelle star apparu, la belle Catalina Lasa: la légende et la protectrice de notre petite race " le bichon havanais ". Le petit chien existe depuis de nombreuses années a Cuba, mais personne ne s'était réellement passionné pour la race avant Catalina qui en devint la protectrice.
Catalina était une rare beauté issue d'une famille d'aristocrates désargentés. Elle fut mariée dans l'une des plus riche et prospère famille cubaine. Son mari était l'un des plus puissant baron du sucre de cette époque. Sa belle famille jalousait la popularité et la beauté de Catalina, et ne lui laissèrent pas oublier que tous ce qu'elle possédait elle le devait a leur générosité.
Catalina aimait les bichons havanais et leur était particulièrement dévouée, ils étaient son seul bonheur. Elle les offrait a ses riches amis, ne les vendait jamais. En dépit de toute cette opulence elle n'était pas heureuse, il semblait inévitable qu'un jour elle rencontre l'amour de sa vie. C'était un baron du sucre encore plus riche que son mari: Juan Pedro Baro. Secrètement ils firent des plans pour fuir Cuba. A cette époque Cuba était très catholique et l'archevêque essaya de dissuader Catalina d'amener la honte et la disgrâce dans la famille de son mari. Malgré cela leur amour ne faiblit pas et quand sa belle famille la poursuit en justice, les amoureux quittent le pays pour la France et Paris ou ils ont des amis. Le scandale a alimenté les ragots cubains pendant une décennie, ils les suivirent jusque a Paris. Tout le monde savait que sa puissante belle mère réclamait sa tête pour avoir quitté son fils. A tel point qu'ils furent de nouveau poursuivis en justice et forcés de fuir. Catalina déguisée en paysanne traversa les alpes jusque en Italie et Baro déguisé en marin aborda un navire également pour l'Italie. Ils devaient se retrouvés a Venise. Leur fuite fut un succès, ils se retrouvèrent sur le pont des soupirs!
Baro utilisant son argent et son influence demande une audience au pape, qui après avoir entendu leur histoire accorda l'annulation du mariage de Catalina. Le pape maria personnellement les amoureux.
Après un voyage de noce a Paris, ou il retrouvèrent leurs amis avec joie, ils rentrèrent a Cuba.
Comme Catalina fut la première femme a avoir obtenu le divorce a Cuba elle devint une célébrité. Ils vécurent un temps une vie idyllique dans le manoir offert par Baro a Catalina. Puis Baro fut nommé ambassadeur de Cuba en France. Catalina retourna en France accompagnée de ses petits bichons. Un bichon havanais nommé "Poulka", une femelle brun tabac appartenant a madame Malenfer gagna le premier prix a l'un des premier show canin au jardin des tuileries.
Baro a demandé a un horticulteur Français de développer une rose qu'il nommerais "Catalina". Jusque a nos jours a Cuba offrir un bouquet de roses Catalina est une gage d'amour éternel.
Les dieux sourires au couple pour un bref moment, un soir Catalina mangea un plat de champignons a l'hotel Ritz de Paris, ils étaient vénéneux, elle mourut en quelques heures. Baro inconsolable fit embaumé le corps de son aimée et l'emmena dans son pays natal ou elle repose dans un mausolée au cimetière de colon. Beaucoup de tombes et mausolée furent vandalisés celui de Catalina est resté intact jusque a nos jours.
Un précieux trésor est arrivé jusque a nous grâce à la protection de cette belle dame: "le bichon havanais".
Extrait et librement traduit du livre de Dorothy Goodale "Havanese" A complete and reliable handbook. En Angleterre : T.F.H Publications, PO Box 74, Havant PO9 5TT.